Pierre
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 12/09/2006
| Sujet: La peur, Mar 12 Sep - 4:29 | |
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La peur,
qui engendre l’angoisse et l’insécurité,
est souvent à l’origine de nos conflits personnels avec les autres ,
et qui sait, peut-être des guerres aussi.
Elle paralyse souvent notre volonté,
défigure la réalité et peut rendre bête,
agressif et même méchant.
Il y a toutes sortes de peurs à l’intérieur de cette grande peur
qui semble habiter l’âme des humains en général.
Ne cacherait-elle pas, au fond, la crainte fondamentale de la mort ????
Peur de l’inconnu,
du manque,
de la maladie,
de la souffrance,
peur de l’autre, de son pouvoir sur nous,
de ses réactions violentes, réelles ou appréhendées.
Peur de l’anéantissement, en somme.
Elle est l’envers du désir de vivre,
de durer,
de revivre dans sa descendance,
parce que rien n’est plus fort en nous que l’instinct de conservation.
Si ce désir disparaît, le goût de la destruction envahit tout notre être.
Par certains côtés,
notre époque semble avoir cédé à cette mauvaises conseillère :
ses démons tentent d‘inoculer la peur par tous les moyens possibles.
On sonne l’alarme de tant de côtés à la fois
qu’on ne sait plus ce qui nous menace le plus :
la pollution de l’air et de l’eau,
le trou d’ozone,
les aliments contaminés,
les armes nucléaires
qui amèneraient la destruction de note planète
à plus ou moins brève échéance, etc.
Dans sa « lettre aux gens heureux et qui ont bien raison de l’être,»
Louis Pauwels
tente de démystifier la peur qui prend mille formes à l’heure actuelle.
C’est un livre percutant,
sain, plein de sérénité de d’humour.
L’auteur ne prêche pas la politique de l’autruche,
au contraire;
il oppose à la sinistrose dont notre monde souffre une sorte d’antidote :
Il ose dire son «allégresse d’exister».
Il ne nie pas les dangers que court le monde moderne.
Mais il repousse la fatalité
et dénonce la tendance de certains à dramatiser nos problèmes,
ceux-là mêmes qui ne lèveraient pas le petit doigt
pour améliorer la situation et proposer des solutions.
Au lieu de la «délectation morose»
il dit sa foi en un monde qui devient de plus en plus adulte.
Pour lui,
« c’est une tâche sacré que de répéter à l’homme qu’il est heureux
et qu’il ne s’agit pour lui que de s’en rendre compte».
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